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Techniques quantitatives de gestion


  Analyse et traitement des problèmes posés aux entreprises et plus généralement aux organisations.
  Les solutions à ces problèmes peuvent être scientifiques, organisationnelles, managériales et systémique.
Les TQG se rapprochent de la logistique (mot apparu au 16è siècle) d’abord employé par les militaires puis adapté au monde civil, surtout l’industrie.
La logistique est alors l’art de combiner les moyens de stockage, de transports de produits et des matières premières ainsi que leur acheminement chez le client.
Déf logistique par l’Association Française pour la LOGistique : manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité.
La logistique est alors une fonction de l’entreprise.
Fonction : ensemble de tâches homogènes effectuées par un certain nombre de personnes et des services en vue d’atteindre un objectif.
But :
  Minimiser les coûts de l’amont vers l’aval,
  Assurer la coordination entre l’offre et de la demande,
  Entretenir à long terme les rapports entre fournisseur/entreprise et entreprise/clients,
  Engager la rentabilité des investissements.
La logistique intègre une multitude de tâches capitales dans la gestion et le pilotage de l’entreprise :
Le marché amont
  Recherche, négociation et sélection des fournisseurs,
  Détermination de la demande (production à la commande, en série, en continu...),
  Gestion sélective des produits (20/80 et ABC),
  Programmation des achats,
  Gestion des stocks,
  Valorisation de sortie des stocks,
  Compta/coûts.
Processus - Ordonnancement des tâches,
  Choix des investissements,
  Détermination du mode de production,
  Contrôle de la qualité,
  Compta/contrôle,
  Gestion des compétences.
Le marché aval
  Analyse du marché,
  Analyse des circuits, des réseaux et des canaux de distribution,
  Détermination du mode de transport,
  Contrôle de qualité,
  Analyse et contrôle des coûts,
  Appréciation de la rentabilité et des risques.
Coût d’achat : prix d’achat + frais sur achat
Coût de production : coût d’achat + charges fabricant
Coût de revient : coût de production + charges distributeur
Prix de vente : Coût de revient + marge commerciale
Appréciation de la rentabilité et du risque
Les seuils de rentabilité :
CA
  CV
= Marge/CV
  CF
= Résultat
CA x CF
  Le SR en valeur : ----------------
Marge/CV
  Le SR en quantité : SR valeur/Px Vte unitaire ou CF/PVu - CVu
SR qté x 360
  Le point mort : -------------------
Qté vendue
  Taux de marque : Résultat / CA x 100
  Taux de marge : Marge/CV / CA x 100
La marge de rentabilité :
  Marge de rentabilité : CA - SR valeur
  Indice de rentabilité : Marge de renta / CA
L’effet de levier d’exploitation :
e = (rR /R) / (rCA / CA )
R : Résultat
Il indique que pour toute variation du CA on aboutit à une variation plus que proportionnelle du résultat. Peut être comparé au coef d’élasticité.
La place de la logistique dans l’entreprise
  La logistique fait partie intégrante du management de l’entreprise Elle est omniprésente et diluée dans l’organisation (ex : grandes entreprises de construction automobile - système de flux tendus).
  Logistique = fct° rattachée aux organes du groupe (gde distribution).
  La logistique est un service qui s’occupe de l’achat et du stockage (franchise ou sous-traitance).
  La logistique s’occupe de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution (entreprises commerciales).
  La logistique est un service prestataire de conseils, de recommandations en matière de gestion de flux, de programmation des achats, de distribution.
 
Les conditions préalables à l’établissement des budgets

6 mars 2006

Ces conditions peuvent être regroupées ainsi :

  conditions relatives à l’organisation générale de l’entreprise ;
  conditions matérielles ;
  conditions psychologiques.
I. Conditions relatives à l’organisation générale de l’entreprise
Le budget est un programme d’action coordonné et détaillé. A chacun de ces deux épithètes utilisées dans cette définition correspond une condition relative à l’organisation de l’entreprise.
1. Nécessité de diviser l’entreprise en fonctions et en services homogènes afin de permettre une bonne coordination dans la prévision.
Dans une entreprise industrielle, on peut dire d’une façon très générale, il existe deux fonctions essentielles : la fonction commerciale dont le but est la vente, la fonction production dont le but est la fabrication en vue de la vente, et une fonction annexe, la fonction administrative et financière, qui fournit des "moyens" aux deux précédentes.
Cette distinction convient parfaitement à l’élaboration budgétaire puisqu’à chacune des fonctions précitées on peut faire correspondre un budget. Les difficultés surviennent lorsqu’il s’agit de matérialiser ces fonctions par des services particuliers regroupant des hommes. Dans bien des cas un service ou un homme peuvent être rattachés à plusieurs fonctions à la fois.
Lorsqu’il est ainsi, la gestion budgétaire est impossible car un service ou un individu déterminé
  peut être sollicité par des motivations divergentes et concurrentes ;
  peut être dépendant de plusieurs supérieurs.
Or la gestion prévisionnelle étant basée sur l’exploitation des écarts, il est bien évident que l’organisation de l’entreprise doit être telle qu’elle permette de mettre un écart déterminé à la charge exclusivement d’une personne ou d’un groupe de personnes.
Cet impératif n’est satisfait que si tout chevauchement de responsabilité est exclu.
Il y a donc lieu :
  de définir de façon très précise les fonctions de l’entreprise ;
  de concrétiser ces différentes fonctions en créant des services homogènes c’est-à-dire dans lesquels toutes les personnes qui les composent effectuent les mêmes tâches.
2. Nécessité de décentraliser afin de permettre une précision suffisante dans la prévision
La prévision doit être détaillée et ceci implique que tous les services et sous-services soient concernés pour une part par les budgets. Cette précision dans le détail n’est concevable que si la Direction a délégué ses prérogatives, que s’il y a à la tête de chaque secteur de l’entreprise si petit soit il, une personne responsable de l’établissement de sa part de budget et de sa réalisation. Il ne s’agit nullement d’ailleurs pour la Direction d’abandonner la gestion entre les mains de subordonnés. Au contraire, cette délégation de pouvoirs et de responsabilité doit lui permettre de mieux contrôler la marche générale de l’entreprise.
3. En conséquence, nécessité quelque fois de réorganiser l’entreprise avant de faire la prévision budgétaire.
En effet, toute prévision faite sur des bases qui ne répondraient pas aux caractéristiques rappelées ci-dessus serait vouée à l’échec :
  d’abord, parce qu’elle serait difficile à établir ;
  ensuite, parce qu’elle ne serait pas exploitable lors de la confrontation avec une "réalité" qui ne lui correspondrait nullement.
Il convient donc, le cas échéant, de procéder à une réorganisation, à une restructuration de l’entreprise quand l’organisation de l’entreprise est inadéquate. Ladite réorganisation, dans de nombreux cas, soulève d’ailleurs des questions de personnes toujours très difficiles à résoudre.
II. Conditions matérielles
1. Nécessité de se baser sur une comptabilité suffisamment détaillée
Cette condition peut viser la comptabilité générale, laquelle doit permettre des analyses de charges ou de résultats les plus nombreuses possibles. Mais elle implique également et surtout que soit tenue une comptabilité analytique d’exploitation pour l’édification de laquelle d’ailleurs, des réformes concernant l’organisation de l’entreprise peuvent être nécessaires. Par ailleurs, il va de soi que si cette comptabilité analytique d’exploitation a été auparavant tenue en tout ou partie en coûts préétablis, la prévision budgétaire s’en trouvera simplifiée.
Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans le temps Il ne s’agit pas évidemment de trancher brutalement relativement à ce problème.
Dans les entreprises manufacturières, le budget est annuel, dans les entreprises commerciales, il est souvent trimestriel.
Il convient, selon Monsieur Bradley, de prendre en considération les facteurs suivants :
  la période normale de rotation des stocks ;
  les variations saisonnières ;
  la durée de la période fiscale ;
  la durée du processus de production.
Dans la plupart des cas, la période retenue est l’exercice comptable, étant entendu que cette période doit être subdivisée en sous-périodes d’égales durées.
3. Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans l’espace
Il semble qu’il soit très dangereux de vouloir prévoir à l’échelle de l’entreprise toute entière. La prévision, comme toute technique, s’apprend ; il est donc nécessaire de procéder par palier successifs, ventes par exemple, dans un secteur déterminé, puis ventes pour l’ensemble de l’entreprise, ces prévisions diverses étant faites à très court terme, un mois par exemple, puis ensuite seulement à l’échelle de l’année.
4. Nécessité de disposer d’information de qualité
a. Diverses sources d’information
  Informations internes en provenance essentiellement des données comptables et statistiques.
  Informations externes en provenance d’organismes publics ou privés.
b. Qualités requises
Une bonne information doit être :
  objective, c’est-à-dire dont la valeur corresponde bien à l’objet ;
  précise ;
  vérifiable, c’est-à-dire dont on puisse retrouver les sources ;
  fiable, dont la probabilité d’être erronée soit fiable ;
  récente.
III. Conditions psychologiques
Il est nécessaire de réaliser une véritable préparation psychologique sans laquelle les conditions précédentes se révèleraient insuffisantes.
Cette préparation sera faite dans un double but :
1. Rassurer le personnel
En mettant l’accent, par exemple :
  sur le fait que le système budgétaire n’est pas un instrument basé sur la suspicion mais sur la confiance ;
  sur le fait que ce système n’est pas imposé par la Direction mais qu’il est au contraire le résultat d’une participation à tous les niveaux ;
  sur le fait que tous les secteurs de l’entreprise sont concernés ;
  etc...
2. Eveiller l’intérêt du personnel
En insistant, à l’occasion de conférence par exemple, sur les possibilités nouvelles qui peuvent apparaître au plan des améliorations des conditions de travail, au plan des rémunérations ou à celui de la promotion sociale.
 
La hiérarchie budgétaire


I. Ordre d’établissement des budgets
Nous convenons de donner la priorité au budget des ventes. Après consultation des existants en stock de produits finis, le budget de production est établi. De même, le budget des achats est établi en partant du budget de production et après consultation des existants en stocks de matières premières.
Les budgets des investissements et des charges sont construits à partir des budgets des ventes et de production (à noter l’incidence de l’amortissement entre le budget des investissements et celui des charges). Le budget de trésorerie enfin est édifié en partant des budgets des investissements, des charges, des achats et des ventes.
L’ensemble de ces budgets, y compris le bilan et le compte de résultats prévisionnels, constitue le budget général.
II. Mise en harmonie des budgets
C’est au dernier stade, c’est-à-dire lors de la construction du budget de trésorerie et du compte de "résultats" prévisionnel que se pose le problème.
En effet :
  d’une part, la trésorerie doit être positive à quelque date que ce soit ;
  d’autre part, le résultat doit être conforme à celui défini antérieurement.
Lorsque ces deux impératifs ne sont pas satisfaits après une démarche "descendante" de la construction budgétaire, il est nécessaire de procéder de la façon "ascendante", de faire des "retours en arrière", pour assurer l’harmonie et la cohérence de l’ensemble, cette cohérence n’étant obtenue qu’après de nombreux "allers et retours".
Principes comptables de base


Les sources du droit comptable sont à la fois législatives, réglementaires, jurisprudentielles et doctrinales. Le plan comptable général 1982 constitue le cadre de référence de la normalisation comptable en France. Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de la situation finanicière et du résultat de l’entreprise.
L’entreprise est une unité économique regroupant des moyens financiers, techniques et humains. Elle vend des biens et des services sur un marché.
La mécanique comptable repose sur le principe de la partie double qui consiste à enregistrer, à la fois et pour chaque opération, la ressource (ou la dimunition d’emploi) et son affectation, l’emploi (ou la dimunition de ressource). Par convention, les ressources sont toujours inscrites à droites et les emplois à gauche.
Principe de non compensation : principe selon lequel, une dette ne peut pas être compensée par une créance (ex : évaluer sa situation financière en faisant le différence entre ses prêts et emprunts).
Le bilan est un vue instantanée de la situation financière d’une entité donnée. Il présente, à droite, la liste des ressources dont dispose l’entreprise (le passif) et, à gauche, les emplois, c’est à dire l’affectation de ces ressources (l’actif).
L’actif du bilan est composé des immobilisations, c’est à dire des biens destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise, et de l’actif circulant qui regroupe les éléments caractéristiques du cycle d’exploitation.
Le passif est composé des capitaux propres, qui représentent les ressources internes, appartenant aux propriétaires de l’entreprise, et des dettes envers les tiers (prêteurs, fournisseurs, Etat, actionnaires, ect.).
Le compte de resultat est un document de synthèse qui récapitule l’ensemble des produits acquis et des charges engagées au cours de l’exercice comptable, dont la confrontation permet de déterminer et d’expliquer le bénéfice dégagé ou la perte subie.
Le grand livre est le document regroupant l’ensemble des comptes de l’entreprise. La balance des comptes est un tableau présentant, d’une manière ordonnée, tous les comptes figurant au grand livre, avec les totaux des débits et des crédits, ainsi que les soldes débiteurs ou créditeurs.
Le virement comptable consiste à transférer une somme du débit (ou du crédit) d’un compte au debit (ou au credit d’un autre compte dans le but de corriger des erreurs d’enregistrement ou de décomposer un compte en plusieurs sous-comptes.
La facture d’avoir (ou note de crédit) est un document commercial établi par le vendeur, remis à l’acheteur, et qui constate une créance de l’acheteur sur le vendeur à la suite de réduction après la facturation ou de retour de marchandises.
Les opérations comptables sont souvent assorties :
  de réductions à caractère commercial : rémises, rabais, ristournes ;
  de réductions à caractère financière : escompte ;
  de retours de marchandises, justifiés par des factures d’avoir ;
  de frais accessoires sur achats : frais de transport, par exemple ;
  d’arrhes, d’avances ou d’acomptes versés ou reçus à la commande.
La TVA est l’impôt direct sur la consommation. Ce n’est pas une charge pour l’entreprise, mais une dette vis-à-vis du trésor public, enregistrée dans des comptes de tiers.
Il existe désormais en France trois taux de TVA : le taux normal de 20,6% (19,6% depuis le 1/04/2000), le taux réduit de 5,5% et un taux exceptionnel de 2,1%.
La date d’exigibilité de la TVA est constituée par la délivrance du bien pour les livraisons de biens meubles corporels et par l’encaissement pour les prestations de services. Toutefois, l’option pour le régime de la TVA sur les débits peut être exercée pour ces dernières.
L’exigibilité détermine le mois au titre duquel le montant des opérations imposables doit faire l’objet d’une déclaration chez le fournisseur.
TVA collectée est celle qui est acquise par un agent quand il effectue une vente (compte fournisseur).
TVA déductible est celle qui est payée par un acheteur (cpte client).
NB : concernant les véhicules de tourisme, la TVA n’est pas récupérable.
TVA décaissée est la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.
Les charges externes comprennent le coût d’achat des matières consommées et des marchandises vendues ainsi que les prestations de services exécutées par des tiers.
Les charges internes, qui représentent en grande partie la valeur ajoutée de l’entreprise, comprennent les charges de personnel, les impots et taxes, les autres charges de gestion courante.
Un effet est un engagement à payer à une échéance. C’est une sorte de reconnaissance de dette qui a le caractère du chèque. Ainsi on peut le déposer auprès de la banque qui l’encaisse. Cependant, contrairement au chèque, il ne peut pas être endossé avant échéance.
On distingue la lettre de change (traite) et le billet à ordre.
La lettre de change (ou traite) est un instrument de réglement, mais aussi un instrument de crédit. C’est un titre par lequel une première personne, appelée le "tireur", donne l’ordre à une deuxième personne, appelée le "tiré", de payer une somme determinée, à une certaine date, à une troisième personne, appelée le "bénéficiaire".
Le bénéficiaire d’une lettre de change acceptée par un tiré peut :
  attendre l’échéance et remettre son effet à l’encaissement ;
  utiliser l’effet pour se procurer des fonds en le remettant à l’escompte auprès d’une banque ;
  utiliser l’effet pour régler l’un de ses fournisseurs en endossant l’effet sur le celui-ci.
Deux types d’incidents de paiement doivent être distingués :
  le renouvellement de l’effet : le tiré prévient le tireur de son incapacité à payer à l’échéance et lui demande de renouveler l’effet initial par un deuxième effet à échéance plus lointaine ;
  l’effet impayé : le tiré, sans prévenir, ne paye pas la somme due à l’échéance.
Le protêt est un constat, par huissier, d’un defaut de paiement d’une lettre de change. Une traite stipulée "sans frais" ou "sans protêt" dispense le bénéficiaire de cette formalité pour intenter une action en justice.
Le billet à ordre est un titre à l’initiative du débiteur, qui s’engage à payer à une date fixée (l’échéance) la somme due au créancier (bénéficiaire du billet à ordre). Dans ce cas, deux personnes seulement peuvent intervenir :
  le tireur = le debiteur = le souscripteur,
  le bénéficiaire = le créancier.
Les immobilisations sont des biens destinés à servir de façon durable dans l’activité de l’entreprise et qui ne se consomment pas par le premier usage. Les immobilisations acquises à titre onéreux sont évalués au coût d’acquisition ; celles produites par l’entreprise, au coût de production.
La classification comptable des titres en portefeuille repose sur l’utilisation qui en est faite :
  les titres acquis durablement, en vue d’exercer une influence dans la société sont des titres de participation. Cette influence est présumée lorsque l’entreprise détient une fraction du capital supérieure à 10% ;
  les titres acquis en vue d’une possession durable sont des titres immobilisés ;
  les titres acquis en vue de réaliser un gain court terme sont des valeurs mobilières de placament.
L’inventaire physique est une opération obligatoire (art 9 C com.) qui consiste à réaliser, au moins une fois tous les douze mois, un recensement de tous les éléments actifs et passifs de l’entreprise et une évaluation de ces éléments.
Amortissement pour dépréciation : c’est la constations comptable d’un amoindrissement de la valeur de l’immobilisation résultant de l’usage, du temps, du changement technique ou de tout autre cause dont les effets sont jugés irréversibles. Ne s’amortissent pas les terrains (sauf les carrières), la clientèle d’un fond de commerce, le droit au bail, les titres (actions, obligations)...Cet amortissement peut être évaluée en linéaire ou en dégressif.
L’amortissement linéaire consiste à supposer que la perte de valeur d’un bien est proportionnelle à son usage, ou à sa durée de détention.
L’amortissement dégressif suppose que la perte de valeur par usage diminue avec le temps : forte la première année, puis de plus en plus faible. Il n’est applicable que si la durée d’amortissement du bien est d’au moins trois ans.
L’amortissement dérogatoire est la partie des dotations fiscales aux amortissements qui ne correspondent pas à la dépréciation économique réellement constatée. Il correspond à la différence entre l’amortissement fiscal et l’amortissement économique (linéaire ou dégressif).
Les provisions, comme les amortissements, sont des "charges calculées" et non des "charges décaissées", c’est à dire qu’elle n’entrainent aucun flux de trésorerie.
Les provisions pour dépréciation constatent la diminution probable de la valeur des actifs. Elles sont déterminées par différence entre la valeur d’entrée d’un actif (valeur d’acquisition le plus souvent) et sa valeur d’inventaire (valeur actuelle). Exp : diminution de valeur d’un terrain, stocks dépréciés, créances douteuses, titres décotés, etc.
Les cessions d’actifs immobilisés ne sont pas considérées comme des ventes, mais comme des produits à caractère exceptionnel. Le résultat de cession d’une immobilisation est égal à la différence entre son prix de cession et sa valeur comptable nette au jour de la cession.
S’agissant d’actifs financiers, le résultat de cession est égal à la différence entre le prix de cession et le coût d’acquisition des titres cédés. Les cessions de VMP sont considérées comme des opérations financières dont les résultats sont enregistrés directement en produit ou en charges à caractère financier.
Les stocks et en cours : ils constituent la valeur de biens destinés à être revendus en l’état ou après transformation. Notons que les stocks sont évalués "hors TVA récupérable".
Réserves : ce sont les bénéfices non encore distribués. Elles appartiennent aux associés (tout comme les fonds propres) qui peuvent en décider le partage ou l’investissement.
Les classes des comptes
La classe "1" regroupe tous les comptes de capitaux, c’est à dire de financement lié directement à l’activité de l’entreprise : capitaux propres (capital social), emprunts et dettes assimilées.
La classe "2" regroupe tous les comptes representant des actifs immobilisés : immobilisations incorporelles et financières.
La classe "3" regroupe tous les comptes de stocks possédés par l’entreprise : stocks de matières premières, de produits finis et encours, de marchandises.
La classe "4" regroupe tous le comptes de créances, actifs, et de dettes, passif, considérés comme liéés à l’activité de l’entreprise : créance clients, dettes financières.
La classe "5" regroupe tous les comptes financiers ne representant pas des immobilisations : VMP, disponibilités (bancaires, caisse...).
Les comptes de classes 1 à 5 regroupent les comptes de bilan.
Les comptes de classes "6" et "7" regroupent tous les comptes de charges et de produits.
Lorsqu’un compte d’actif a pour 2° chiffre "8" ou "9", ceci signifie, en principe qu’il s’agit d’amortissement ou de provision, ce montant diminue la valeur des actifs possédés par l’entreprise.
Les amortissements


C’est la constatation comptable de la dépréciation des immobilisations qui perdent une partie de leur valeur en raison du temps écoulé.
La loi fiscale exige la comptabilisation d’amortissements au moins égaux à l’amortissement linéaire.
Cet amortissement est déterminé en fonction de taux consacrés par les usages professionnels.
But de l’amortissement
- Faire apparaître au bilan la dépréciation des biens amortissables.
  Exprimer la nécessité de pourvoir au remplacement des éléments d’actif (il joue le rôle de provision pour renouvellement des immobilisations).
I. Calcul des amortissements
1. Biens amortissables
  inscrits au bilan
  immobilisés (meubles ou immeubles)
  dépréciables
En conséquence :
  exclusion des petits matériels (valeur HT<500€)
  exclusion des :
o terrains
o œuvres d’art
o éléments incorporels du fonds de commerce
o titres (actions, obligations)
2. Modalités de calcul
a. Base amortissable :
  prix d’achat majoré des frais d’acquisition HT (si l’entreprise récupère la TVA) des biens acquis.
  Prix de revient inclucant les coûts de fabrication à l’exclusion des amortissements dérogatoires et des charges financières.
b. Taux applicable
Taux usuels reconnus par les usages professionnels qui tiennent compte de la durée de vie du bien.
Ces taux sont indicatifs et non obligatoires.
II. Les techniques d’amortissement
1. Linéaire
  Obligatoire pour :
o Bâtiments dont la durée de vie est supérieure à 15 ans
o Véhicules de tourisme
o Mobilier de bureau
  Annuités constantes
  Annuité : valeur d’origine multipliée par le taux
  Point de départ de l’amortissement : date de mise en service du bien
  Prorata temporis : calculés en jour (12 mois de 30 jours soit 360 jours/an)
2. Dégressif
  Possible pour :
o Biens acquis neufs
o Biens dont la durée de vie est supérieure à 3 ans
o Biens figurant sur une liste (ex. matériels et outillages industriels, machines de bureau, constructions légères dont la durée de vie est inférieure à 15 ans).
  Annuités dégressives
  Première annuité : valeur d’origine x taux
Sachant que le taux = taux linéaire x coefficient (1,25 ; 1,75 ; 2,25). Coefficients applicables pour les biens acquis après le 01/01/2001.
  Annuités suivantes : valeur résiduelle x taux (attention : retour au linéaire en fin de période d’amortissement)
  Point de départ : acquisition du bien
  Prorata temporis : en mois (1er jour du mois de l’acquisition)
III. Les règles fiscales
  Principe de déductibilité des amortissements régulièrement comptabilisés (articles 39B du C.G.I)
  Certains amortissements sont non déductibles : amortissements des biens somptuaires
  Certains sont déductibles d’une manière limitée :
Ex. plafonnement à 18.300€ pour les véhicules de tourisme mis en service après le 1er novembre 1996.
Ex. amortissement des biens loués.
  Amortissements exceptionnels accélérés :
Ex. amortissement des logiciels (amortissables sur 12 mois à compter du 1er jour du mois de leur acquisition).
Les immobilisations

26 août 2006
Lorsque l’entreprise dépense soit l’élément est consommé rapidement dans l’exercice (charges) soit l’élément est destiné à acquérir une chose qui aura une utilisation répétitive.

Une immobilisation est un bien corporel ou incorporel dont l’entreprise est propriétaire et qui a 3 caractéristiques :
  Son utilisation est durable
  Son utilisation est répétitive
  Sa valeur est non négligeable (car le prix est élevé)

Ne pas confondre immeuble (terme juridique) et immobilisation. Un véhicule pour une pizzeria est une immobilisation. Les immobilisations enregistrées à leur acquisition en classe 2 de la valeur d’origine, doivent être identifiées afin de vérifier leur état à chaque inventaire ; enregistrer leur disparition lors de leur sortie du patrimoine de l’entreprise.
I. L’entrée de l’immobilisation dans le patrimoine de l’entreprise
1. Par acquisition
L’acquisition est différente de l’achat, c’est un élément non consommé. Il faut connaître la valeur d’origine de l’immobilisation. Tous les frais décaissés pour que l’immobilisation soit prête à fonctionner dans l’entreprise :
  Prix d’achat HT déductible, véhicule de tourisme pour le fisc, tout ce qui n’est pas véhicule d’entreprise, pas de déduction de TVA on paie le pris d’achat TTC.
  Tous les frais de transport et d’installation HT déductible.
Remarque : les éléments de la VO de l’immobilisation peuvent figurer sur plusieurs pièces comptables. Chacune des pièces est enregistrée de la même façon que l’achat. La totalité de la VO inscrite au débit du même compte d’immobilisation. Ex : achat de terrain, terrassement, construction, 2 immobilisations terrain et construction, le terrassement est soit mis dans le terrain soit dans la construction (solution la plus fréquente).
Cas particulier Une immobilisation peut être composée de différents éléments ayant des durées de vie différentes. Dans ce cas, il convient de répartir la VO entre les différentes composantes afin de pouvoir les amortir sur les durées de vie différentes. Ex : les murs ont une durée de vie différente de celle du toit.
2. Livraison à soi-même
Opérations consistant à mettre au service une immobilisation fabriquée par l’entreprise. 2 phases :
Phase de fabrication : l’entreprise engage différentes dépenses qui ont été enregistré dans des compte de charge (achat de matières, de fournitures, ...). A la fin de chaque exercice au cours duquel le bien a été produit ; le comptable doit évaluer les dépenses de l’exercice, constater l’apparition d’une immobilisation en cours.
Production immobilisée : neutralisation de la charge dans le compte de résultat. La fabrication de l’immobilisation pour soi même n’a pas d’impact sur le résultat.
II. Les immobilisations à la fin de l’exercice
Dépréciation
  Amortissement (caractère irréversible)
  Provision (réversible)
III. La sortie du patrimoine : opération de cession d’immobilisations
L’immobilisation n’est plus à l’actif du bilan et cette immobilisation ne doit plus apparaître dans les comptes.
C. Les opérations d’inventaires
L’inventaire consiste pour le comptable à s’assurer que les comptes de l’entreprise sont une image fidèle de la situation réelle de l’entreprise.
  Il faut que les comptes soient réguliers
  Il faut qu’il y’ait de la sincérité
Situation réelle
L’inventaire sera réalisé 1 fois par an, la date des clôtures des comptes permet de détecter des erreurs commises dans l’enregistrement des pièces comptables, qu’il faudra corriger :
  Il faut détecter les commissions (on n’a pas la PC)
  Le comptable doit retrouver la PC et l’enregistrer.
  Le comptable va détecter des erreurs d’évaluation.
Les règles
Le principe de prudence : on n’a pas de droit de comptabiliser 1 plus value potentielle mais on doit comptabiliser en cas de dépréciation. VU (valeur d’utilité, ce que k’entreprise est prête à payer pour un bien donné) et VO (valeur d’origine) on va comparer les 3.
Régularisation des charges et des produits


Selon le principe d’indépendance des exercices, il convient de rattacher les charges à l’exercice dans lequel elles ont été consommées et les charges à l’exercice au cours duquel ils ont été générés.
Une charge de l’exercice correspond à une charge consommée dans l’exercice pour laquelle la facture est datée de l’exercice.
Un produit de l’exercice est un produit pour lequel la pièce comptable est datée de l’exercice. Pour ces opérations aucune régularisation à effectuer.
2 éléments à identifier :
    • la pièce comptable est datée de l’exercice alors que l’opération correspond à l’exercice suivant. Ce cas arrive avant l’opération, on parle de charge ou produit constaté d’avance (CCA ou PCA).
    • l’opération a lieu dans l’exercice alors que la pièce comptable est datée dans l’exercice d’après. Ces opérations sont des charges à payer ou des produits à recevoir.
  Pour ces 2 cas de figures, il convient d’enregistrer la pièce comptable comme si de rien n’était. Mais le comptable doit effectuer la régularisation suivante.
  En fin d’exercice on doit annuler la charge ou le produit constaté d’avance. La contrepartie étant le compte 486 et 487.
  Au début de l’exercice suivant, il convient de contre-passer ces écritures de régularisation.
1 - A la fin de l’exercice N, il faut enregistrer l’opération comme si la pièce comptable avait été reçue. Pour cet enregistrement on utilise des comptes de régularisation à l’exception des comptes de classes 6 et 7.
2 - Au début de l’exercice suivant, on doit contre-passer les écritures.
3 - A la date mentionnée sur la pièce comptable on enregistre normalement l’opération.
 
Les documents comptables


  • Les pièces comptables
Ce sont des pièces justificatives des opération réalisées par les entreprise, elles peuvent prendre différentes formes : facture, bulletin de salaire, ect. Ces pièces doivent être conservées par l’entreprise pendant 10 ans.
L’entreprise doit avoir une pièce justificative pour toutes les opérations qu’elle effectue. Il faut qu’elle comporte une date, qu’elle identifie les parties de l’opération (nom, raison sociale, siège sociale, ...). Il faut une explication de l’opération et le montant de l’opération. Il faut que la pièce comptable puisse être retrouvée. Il y’a donc des références et des classements des pièces comptables.
Code 1 - année, mois
Code 2 - type de la pièce comptable
Code 3 - numérotation
Exemple : 05 02 ACH 037
Achat 5 février n° 37
  • Le journal
Le journal est un livre dans lequel les opérations sont enregistrées au jour le jour, opération par opération. Dans une comptabilité tenue à la main, le journal doit être quotté et paraphé, sans rayures et sans espaces blancs.
Exemple : aujourd‘huit l’entreprise prend 10 000 dans sa caisse pour les déposer sur son compte en banque.
Il existe 2 types de tenues des journaux :
  L’entreprise ne tient qu’un seul journal unique appelé journal général dans lequel toutes les opérations sont enregistrées.
  L’entreprise utilise plusieurs journaux auxiliaires correspondant chacun à un type d’opération. Par exemple un journal des achats, un journal des ventes, un journal de banque, un journal de caisse et un journal des opérations diverses (OD). Dans ce cas, une fois par mois l’entreprise doit centraliser tous ses journaux auxiliaires dans le journal centralisateur. Ce système est lourd à gérer à la main.
  • Le grand livre des comptes
C’est l’ensemble des comptes tenus par l’entreprise, c’est un document. C’est un document volumineux, chaque fois qu’on change une opération, le grand livre des comptes (GLCC) change car les informations sont classées par compte. Il n’y a aucune obligation matérielle de tenue et de conservation, c’est une retranscription de ce qui est dans le journal. Le GLC sert à analyser les comptes de l’entreprise.
  • La balance
Permet une analyse synthétique de la situation des comptes. Il existe des phénomènes qui ne sont pas des options mais ont des valeurs comptables.
  • L’inventaire
Une fois par an l’entreprise a l’obligation de réaliser un inventaire, c’est-à-dire de vérifier la réalité des soldes de tous les comptes. La période comprise entre 2 exemplaires s’appelle : exercice comptable, ou année fiscale (chez les anglo-saxons)
L’exercice comptable peut aller de janvier à décembre (année civile) mais ce n’est pas obligatoire. En général, les entreprises choisissent leurs exercices comptables à partir de leurs cycles d’exploitation (leurs activités). La date de fin d’exercice est appelé date de clôture des comptes. Lors de l’inventaire, le comptable doit tenir le livre de l’inventaire dans lequel il indique tout ce qu’il constate et les régularisations nécessaires qui doivent être enregistrées afin que les comptes reproduisent une image fidèle de la situation de l’entreprise.
  • Les comptes annuels
3 documents qui sont :
  le bilan : situation du patrimoine de l’entreprise à la fin de l’exercice.
  le compte de résultat, c’est un document qui présente tout les produits et toutes les charges d’une entreprise durant un exercice comptable (un an).
  annexe, apporte des précisions sur l’établissement des comptes de bilan et de résultat.
I. Les comptes de l’entreprise
Utilisation des comptes de 1 à 7. Les comptes 1 à 5 sont appelés comptes de bilan car ils servent à construire le bilan de l’entreprise. Tous ces comptes représentent des quantités d’une grandeur économique faisant partie du patrimoine de l’entreprise. Les comptes 6-7sont appelés comptes de gestion. Ils servent à établir le compte de résultats. Ils sont utilisés pour enregistrer les charge 6 et les produits 7. Ils représentent des flux générés au cours de l’exercice.
1 Les comptes de capitaux
Les comptes de classe 1 sont appelés comptes de capitaux, on y trouve tout ce que l’entreprise va utiliser pour se financer.
2 Les comptes d’immobilisations
L’immobilisation est un bien dont l’utilisation est durable et répétitive. On y ajoute les immobilisations corporelles et incorporelles.
3 Compte de stocks
Pour les stocks et les en-cours, existent deux critères de classement :
  La nature physique du bien ou la nature du service ;
  L’ordre chronologique du cycle de production : approvisionnement, production en cours, production, stock à revendre en l’état. Pour le classement des biens et des services acquis à l’extérieur et nécessaires à l’exercice de ses activités, l’entité utilise le critère de la nature physique. Elle établit la nomenclature de biens et services qui correspond le mieux à ses besoins internes de gestion.
4 Comptes de tiers
Les comptes de la classe 4 enregistrent :
  les créances et les dettes liées à des opérations non exclusivement financières faites en général à court terme,
  les écritures de régularisation des charges et des produits. Par extension, figurent dans les comptes de la classe 4, les comptes rattachés aux comptes de tiers et destinés à enregistrer soit des modes de financement liés aux dettes et aux créances c’est-à-dire effets à payer et effets à recevoir, soit des dettes et des créances à venir se rapportant à l’exercice c’est-à-dire charges à payer et produits à recevoir. Les comptes de régularisation enregistrent, d’une part, les charges et les produits comptabilisés dans l’exercice mais se rapportant directement à l’exercice ou aux exercices suivants, d’autre part les charges comptabilisées dans l’exercice mais pouvant être réparties systématiquement sur plusieurs exercices ultérieurs. Les comptes de régularisation sont utilisés pour répartir les charges et les produits dans le temps, de manière à rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui le concernent effectivement, et ceux-là seulement.
5 Les comptes financiers
Les comptes de la classe 5 enregistrent :
  les mouvements de valeurs en espèces, chèques, coupons,
  les opérations faites en liaison avec les intermédiaires financiers.
  les valeurs mobilières de placement.
  Les opérations relatives au résultat sont réparties en deux classes de comptes qualifiés de comptes de gestion et organisées ainsi qu’il suit.
6 Comptes de charges
La classe 6 regroupe les comptes destinés à enregistrer, dans l’exercice, les charges par nature y compris celles concernant les exercices antérieurs qui se rapportent :
  à l’exploitation normale et courante de l’entité ;
  à sa gestion financière ;
  à ses opérations exceptionnelles ;
  à la participation des salariés aux résultats et aux impôts sur les bénéfices.
7 Comptes de produits
La classe 7 groupe les comptes destinés à enregistrer dans l’exercice les produits par nature y compris ceux concernant les exercices antérieurs qui se rapportent :
  à l’exploitation normale et courante de l’entité ;
  à sa gestion financière ;
  à ses opérations exceptionnelles ;
  aux transferts de charges.
II. Le bilan
C’est un document qui présente la situation de l’entreprise à la fin de l’exercice. L’actif correspond aux dettes de l’entreprise, le passif à ses obligations.
A. L’actif
Le principe de prudence exige qu’on ne doive pas enregistrer une hausse par rapport à la valeur d’origine.
3 colonnes :
  Brut, valeur initiale, d’origine de l’élément d’actif, c’est la valeur au moment de son entrée dans le patrimoine de l’entreprise.
  Amortissements et provisions, dépréciations éventuelles que le bien a subi depuis son entrée dans l’entreprise.
  Net = montant brut - actifs et passifs représente la valeur nette comptable, l’élément à la date à laquelle le bilan a été établi.
2 sortes d’actifs
  Actif immobilisé : immobilisation incorporelles, immobilisation corporelles, immobilisation financières. Actif immobilisé, classe 2. Les soldes de ce compte sont débiteurs et figurent dans Brut sauf les comptes 28 et 29 dont les comptes sont créditeurs et figurent dans les actifs et passifs.
  Actif circulant : ce que possède l’entreprise, stocks et avances et comptes...
Il y’a 3 sortes de stock : sont toujours débiteurs sauf pour 39 qui sont toujours créditeurs. Les autres rubriques, classe 4 et 5. Pour ces comptes, si le solde est débiteur, cela veut dire que c’est un élément positif, le solde figure forcément à l’actif. Si le solde est créditeur, il figure au passif sauf pour les comptes 49 et 59, le solde est toujours créditeur mais ils figureront toujours à l’actif dans la colonne actif et passif.
B. Le passif
Il correspond aux obligations de l’entreprise
  Les capitaux propres : obligation de l’entreprise envers les propriétaires.
Capital = apport initial Réserves ; bénéfices que l’entreprise garde pour elle-même. Résultat : ce qui resterait au propriétaire après avoir payé ses dettes.
  Provisions pour risques et charges :
Correspondent à un élément qui a 2 caractéristiques : la provision pour risques et charges est une provision pour les dettes éventuelles.
  Les dettes : Ce sont des dettes certaines que l’entreprise doit à des tiers. Ces dettes sont classées par rapport à ceux à qui l’entreprise doit pour rétablir le passif. Pour les capitaux propres : classe 1 (10-11-12-13-14). Solde créditeur mais si solde débiteur, ils seront portées ou apparaît les signes négatifs. Provisions pour risques et charges : comptes 15. Dettes : comptes 16-17-18 ainsi que les compte créditeurs de classe 4 et 5.
III. Le compte de résultat
1-Charges et produits d’exploitation
2-Charges et produits financiers
3-Charges et produits exceptionnels
Charge et produits d’exploitation
Tout ce qui relève de l’activité et charges de produit.
Charges et produits financiers
Toute les charges et produits qui relèvent de l’activité financière de l’entreprise. Ce sont donc des charges d’intérêts
  Revenus de participation : ce que l’entreprise peut gagner quand elle prend le contrôle d’autres entreprises (filiales). On considère qu’une entreprise est une filiale quand la société mère détient au moins 10% de son capital.
  Activité de placement, revenus qui en résulte
  Les conséquences financières d’opérations non financières (perte de change). Les charges et produits exceptionnels Revente d’immobilisation
Pour chaque catégorie on a un niveau de résultats :
Produits d’exploitation - charges d’exploitation = résultats d’exploitation
Produits financières - charges financières = résultats financiers
Produits exceptionnels - charges exceptionnels = résultats exceptionnels
Résultat d’exploitation - résultat financiers = RCAI (résultats courants avant impôt)
Si le résultat est positif, on peut parler de bénéfice avant impôt et s’il est négatif, on parle de déficit. De quel impôt parle-t-on dans le RCAI ? L’entreprise paie des impôts sur les bénéfices, car les autres ont déjà été prélevés en tant que charges d’exploitation.
RNC = résultats nets comptables = tous les produits - toutes les charges, c’est-à-dire (tous les produits d’exploitation, financières et exceptionnels)-(toutes les charges d’exploitation, financières et exceptionnels).
Tous les comptes de charges sont de classe 6. Pour tous les comptes d’achat, compte : 60, 61, 62 Pour tous les impôts (somme finale impôt sur les bénéfices), compte : 63 Salaire et traitement, compte : 64
 
 
 
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